« Les rêves , les désirs et les espoirs sont les étoiles de nos vies. » Michel Bouthot - Selon la légende des Indiens d’Amérique : « Pour que votre rêve se réalise, murmurez-le à un papillon. Sur ses ailes, il montera au ciel et se réalisera car les papillons sont les messagers du Grand Esprit. » - « Il n y a qu´une chose qui puisse rendre un rêve impossible : la peur d échouer. » Paolo Coelho

dimanche 30 octobre 2011

" Elle a les yeux révolver " - Marc Lavoine


ELLE A LES YEUX REVOLVER
 
Un peu spéciale, elle est célibataire
Le visage pâle, les cheveux en arrière
Et j'aime ça
Elle se dessine sous des jupes fendues
Et je devine des histoires défendues
C'est comme ça
Tell'ment si belle quand elle sort
Tell'ment si belle, je l'aime tell'ment si fort

Elle a les yeux revolver, elle a le regard qui tue

Elle a tiré la première, m'a touché, c'est foutu
Elle a les yeux revolver, elle a le regard qui tue
Elle a tiré la première, elle m'a touché, c'est foutu

Un peu larguée, un peu seule sur la terre

Les mains tendues, les cheveux en arrière
Et j'aime ça
A faire l'amour sur des malentendus
On vit toujours des moments défendus
C'est comme ça
Tell'ment si femme quand elle mord
Tell'ment si femme, je l'aime tell'ment si fort

Elle a les yeux revolver, elle a le regard qui tue

Elle a tiré la première, m'a touché, c'est foutu
Elle a les yeux revolver, elle a le regard qui tue
Elle a tiré la première, elle m'a touché, c'est foutu

Son corps s'achève sous des draps inconnus

Et moi je rêve de gestes défendus
C'est comme ça
Un peu spéciale, elle est célibataire
Le visage pâle, les cheveux en arrière
Et j'aime ça
Tell'ment si femme quand elle dort
Tell'ment si belle, je l'aime tell'ment si fort

Elle a les yeux revolver, elle a le regard qui tue

Elle a tiré la première, m'a touché, c'est foutu
Elle a les yeux revolver, elle a le regard qui tue
Elle a tiré la première, elle m'a touché, c'est foutu

mardi 25 octobre 2011

Léo Ferré "Chanson d´automne" (Verlaine)


Chanson d'automne

Les sanglots longs
Des violons
De l'automne

Bercent mon cœur
D'une langueur
Monotone.

Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,

Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure ;

Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte

Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.

Les sanglots longs
Des violons
De l'automne

Blessent mon cœur
D'une langueur
Monotone.
Verlaine


 

lundi 10 octobre 2011

"ma FOI* Mon cher ami, c´est à toi que j´écris aujourd´hui"


Ma FOI* Mon cher ami, c´est à toi que j´écris aujourd´hui

La mort ne me fait pas peur. Elle peut même venir me cueillir aujourd´hui ou demain.
Je suis prête et pleinement d´Océan sereine !... Je n´aurai pas besoin d´être entourée.
Je n´ai pas peur d´être seule le jour où doucement elle viendra me prendre par la main,
parce que je crois en Moi. Ce Moi, c´est ma FOI.
Ce Moi, ma FOI, c´est Toi et toutes les personnes qui font partie de ma vie.
A mes côtés, tous Vous serez présents ce jour là, parce que LUMIÈRE Vous êtes ma FOI !
LUMIÈRE, en Vous, en Toi, je crois. Vous vivez en moi, Tu vis en moi et je respire ma FOI.

Je ne crois ni en Dieu, ni en Allah, ni en Bouddha. Je crois en Moi !
Dieu, Allah ou Bouddha, c´est Eux, c´est Toi ou Moi. C´est ma FOI.

Et surtout…, je t´en prie ! Surtout ne ris pas de moi (merci).
Je suis sincère, simple, ordinaire, du village, habitant sous un toit rempli d´AMOUR.
Berceau d´amitié au coeur de l´Art poétique, situé tout là haut, sur la butte Parnasse ...
Terre de mots au rose parfum de la rosée des roses ou bleus et tempêtes de maux.
Respectueuse Océane campagne digne des vents* les plus fous toujours porteurs d´espoir.
Confident ciel* aux rêves* lovés dans le secret* de quelque étoile*, deux galets* et la mer*,
C´est un jardin fleuri de baisers papillons, discrets myosotis et coquelicots flamboyants !
Les hirondelles, mésanges et coccinelles y sont Reines; écureuils et daims en sont les Rois !

Mon cher, tendre et grand ami, tu es une personne riche, exceptionnellement généreuse.
Une perle rare merveilleuse, divine LUMIÈRE et DON de DIEU si précieux à mes yeux !
Mon DON de DIEU, ma LUMIERE, ma CROYANCE ! Je te respire et respire ma FOI !

La mort n´est rien lorsque l´on croit. Lorsque l´on croit, la mort n´existe pas !

Mon fidèle et sincère ami, je tenais à te dire tout cela et ceci "MERCI". Merci d´être toi !

Aujourd´hui je t´offre ces quelques mots et c´est "à fleur de ciel" que je te les envoie :

*.........................................................................................


Tu sais, j´aimerais te prendre dans mes bras
et te bercer comme le fait une mère avec son tout petit.
J´aimerais pouvoir panser tes blessures, te consoler, te réconforter,
te redonner confiance en la vie et en toi ... J´aimerais tant et tant ...
Et maintenant, peut-être vas-tu me prendre pour une folle
mais je te demande en fermant les yeux de prendre le temps pour ceci :
Tu es petit (5 ou 6 ans), assis sur mes genoux et tu me regardes.
 Mon Dieu que tu es beau et comme j´aime tes yeux ...
Tu es fragranges innocentes ... Tu sens si bon l´enfance ....
Je te caresse le visage et tu aimes cette tendresse la.
Puis délicatement je pose les mains sur tes yeux et cela te fait tant et tant de bien ...
L´envie me vient et j´y dépose de tendres bisoudoux ainsi qu´un dans ton petit cou.
Je passe ensuite une main dans tes cheveux puis la glisse sous ta chemisette,
et à fleur de peau je te fais des ronds dans le dos et tu ronronnes ...(*sourire*)
Puis enfin sur mon coeur très fort je te serre.Très fort mais pas trop fort.
Juste ce qu´il faut ... Et je te berce encore et encore et tu glisses, te laisses aller.
Tu te sens en confiance, si bien. C´est alors que serein sur mon sein tu t´endors ...

Si je pouvais me faire oiseau de Lumière et gommer les ombres qui te saignent ...
D´un coup de baguette magique faire disparaître tes fatigues, silences et peines ...
T´offrir un Océan de chaleur au tout doux de ton coeur... Mais accepteras-tu cela ?

Et puis j´aimerais aussi que tu te racontes.... Parce que tu en aurais bien besoin !...
Oui ou Non ? Il est grand temps pour toi de briser l´acier des chaînes du silence ...
Ne reste plus avec ce qui te mine le coeur... Désenchaîne toi ! Jette toi à l´eau et...
Et dis toi ! Dis, crie, hurle, écris tes blessures et tourments. Tu en as le droit ! 
Et si tu le veux, même si je ne suis pas grand-chose, je pense que je saurais écouter.

N´oublie cependant pas d´aussi faire chanter tes envies d´aube et rêves de lune
ainsi que la tendresse et les dentelles de tes amours anciennes ou nouvelles ....

Ô mon Dieu ! Sais-tu combien j´aime te lire et combien tes absences me chagrinent ?

.........................................................................................*

"Il y a des êtres qui font d´un soleil une simple tache jaune,
mais il y en a aussi qui font d´une simple tache jaune, un véritable SOLEIL"
   Picasso

Prends soin de toi, prends un souffle de ma vie et libre RESPIRE !...

En toute Amitié d´une Plume de soie, bien à toi ...

je t´embrasse tout doux et tout fort te serre sur mon coeur.

Laurence
novembre 2008 - Version revue en octobre 2011

dimanche 9 octobre 2011

citations aux couleurs de l´automne



L'automne est le printemps de l'hiver.
Henri de Toulouse-Lautrec

Ce qu'il y a parfois de beau avec l'automne, c'est lorsque le matin se lève après une semaine de pluie, de vent et brouillard et que tout l'espace, brutalement, semble se gorger de soleil.   Victor-Lévy Beaulieu

L'automne est une demeure d'or et de pluie.
Jacques Chessex

L'automne raconte à la terre les feuilles qu'elle a prêtées à l'été.
Georg Christoph Lichtenberg

 

L'automne est un andante mélancolique et gracieux qui prépare admirablement le solennel adagio de l'hiver.
George Sand
 
En automne, je récoltai toutes mes peines et les enterrai dans mon jardin. Lorsque avril refleurit et que la terre et le printemps célébrèrent leurs noces, mon jardin fut jonché de fleurs splendides et exceptionnelles.
Khalil Gibran

A l'automne les arbres font des stripteases pour faire pousser les champignons.
Patrick Sébastien

lundi 3 octobre 2011

Automne - Albert Samain



Automne

Le vent tourbillonnant, qui rabat les volets,
Là-bas tord la forêt comme une chevelure.
Des troncs entrechoqués monte un puissant murmure
Pareil au bruit des mers, rouleuses de galets.

L'Automne qui descend les collines voilées
Fait, sous ses pas profonds, tressaillir notre coeur ;
Et voici que s'afflige avec plus de ferveur
Le tendre désespoir des roses envolées.

Le vol des guêpes d'or qui vibrait sans repos
S'est tu ; le pêne grince à la grille rouillée ;
La tonnelle grelotte et la terre est mouillée,
Et le linge blanc claque, éperdu, dans l'enclos.

Le jardin nu sourit comme une face aimée
Qui vous dit longuement adieu, quand la mort vient ;
Seul, le son d'une enclume ou l'aboiement d'un chien
Monte, mélancolique, à la vitre fermée.

Suscitant des pensers d'immortelle et de buis,
La cloche sonne, grave, au coeur de la paroisse ;
Et la lumière, avec un long frisson d'angoisse,
Ecoute au fond du ciel venir des longues nuits...

Les longues nuits demain remplaceront, lugubres,
Les limpides matins, les matins frais et fous,
Pleins de papillons blancs chavirant dans les choux
Et de voix sonnant clair dans les brises salubres.

Qu'importe, la maison, sans se plaindre de toi,
T'accueille avec son lierre et ses nids d'hirondelle,
Et, fêtant le retour du prodigue près d'elle,
Fait sortir la fumée à longs flots bleus du toit.

Lorsque la vie éclate et ruisselle et flamboie,
Ivre du vin trop fort de la terre, et laissant
Pendre ses cheveux lourds sur la coupe du sang,
L'âme impure est pareille à la fille de joie.

Mais les corbeaux au ciel s'assemblent par milliers,
Et déjà, reniant sa folie orageuse,
L'âme pousse un soupir joyeux de voyageuse
Qui retrouve, en rentrant, ses meubles familiers.

L'étendard de l'été pend noirci sur sa hampe.
Remonte dans ta chambre, accroche ton manteau ;
Et que ton rêve, ainsi qu'une rose dans l'eau,
S'entr'ouvre au doux soleil intime de la lampe.

Dans l'horloge pensive, au timbre avertisseur,
Mystérieusement bat le coeur du Silence.
La Solitude au seuil étend sa vigilance,
Et baise, en se penchant, ton front comme une soeur.

C'est le refuge élu, c'est la bonne demeure,
La cellule aux murs chauds, l'âtre au subtil loisir,
Où s'élabore, ainsi qu'un très rare élixir,
L'essence fine de la vie intérieure.

Là, tu peux déposer le masque et les fardeaux,
Loin de la foule et libre, enfin, des simagrées,
Afin que le parfum des choses préférées
Flotte, seul, pour ton coeur dans les plis des rideaux.

C'est la bonne saison, entre toutes féconde,
D'adorer tes vrais dieux, sans honte, à ta façon,
Et de descendre en toi jusqu'au divin frisson
De te découvrir jeune et vierge comme un monde !

Tout est calme ; le vent pleure au fond du couloir ;
Ton esprit a rompu ses chaînes imbéciles,
Et, nu, penché sur l'eau des heures immobiles,
Se mire au pur cristal de son propre miroir :

Et, près du feu qui meurt, ce sont des Grâces nues,
Des départs de vaisseaux haut voilés dans l'air vif,
L'âpre suc d'un baiser sensuel et pensif,
Et des soleils couchants sur des eaux inconnues...


Albert Samain

Magny-les-Hameaux, octobre 1894


samedi 1 octobre 2011

L´enfant poète - Yves Duteil

   

L´ENFANT POÈTE

Cet enfant couvait dans sa tête
Un poète un grand érudit
Il faisait des vers en cachette
Un beau jour il n'a plus écrit


Ses parents l'église et le maître
Peu à peu lui ont tout appris
Presque tout sauf à se connaître
A trouver son bonheur en lui


A vouloir baliser sa route
Il découvre de moins en moins
Les chemins qui s'ouvraient sans doute
Dans le creux de ses propres mains


Cet enfant grandira quand même
Et vivra peur-être très vieux
Mais sans découvrir le poème
Qui manquait pour qu'il soit heureux


Cet artiste de la tendresse
Composait des chansons si vraies
Que les gens fredonnaient sans cesse
Puis un jour ils n'ont plus chanté


A l'écran pour que les gens l'aiment
Il avait aussi maquillé
Son talent son côté bohême
Son amour et sa liberté


A vouloir faire entrer son rêve
Par un tube dans la télé
Il en avait perdu la sève
Et rompu le charme secret


Le chanteur bien longtemps encore
Chantera sans savoir pourquoi
Le public applaudit moins fort
Ses jolies chansons d'autrefois


Chacun de nous dans son domaine
Participe selon son cœur
A la grande aventure humaine
Par sa quête vers le bonheur


C'est l'idéal de notre enfance
Qui nous porte à rêver plus haut
A cultiver nos différences
Pour bâtir un monde plus beau


Mais si l'on tort et qu'on écrase
Dans des cases et sur des tableaux
Tous ceux qui gênent ou qui dépassent
Pour qu'ils rentrent dans le troupeau


Suffira-t-il pour être un homme
D'accepter que notre destin
Consiste à rentrer dans la norme
A rester sur le droit chemin?...


Le murmure de l'imaginaire
Recèle aussi notre avenir
Mais si on l'oblige à se taire
Que la source vienne à tarir


On verra germer la colère
Et tous les espoirs dépérir
Des bourgeons que tous ces hivers
Auront préparés à fleurir


La liberté mûrit sans cesse
Dans les âmes et dans les esprits
Il faut des siècles de tendresse
Pour en cueillir un jour le fruit


Mais si l'enfant devient poète
Il nous offre déjà celui
Que dans son cœur et dans sa tête
Pour toujours il aura cueilli.