Salon
- Douceur à écouter du bout des yeux
- La plage aux instantanés
- La corbeille des citations - Proverbes - Dictons
- Mes mots couchés sur le sable
- Le grenier des poètes
- Mes coups de coeur dans l´univers de la chanson
- Un peu de tout
- De beaux textes en bibliothèque
- La malle aux trésors
- Histoires - Contes - Légendes
- La rivière magique pour petits et grands
- Une petite main d´écriture et son crayon
vendredi 15 février 2013
jeudi 14 février 2013
" ♥ Toi et Moi ♥ " Charles Aznavour - Je souhaite une "Bonne fête de saint Valentin" aux amoureux et amoureuses qui passeront ici ce soir
♥ TOI et MOI ♥
Toi et moi
Deux coeurs qui se confondent
Au seuil de l'infini
Loin du reste du monde
Haletants et soumis
A bord du lit
Qui tangue et va
Sous toi et moi
Deux coeurs qui se confondent
Au seuil de l'infini
Loin du reste du monde
Haletants et soumis
A bord du lit
Qui tangue et va
Sous toi et moi
Toi et moi
Libérés des mensonges
Et sevrés des tabous
Quand la nuit se prolonge
Entre râles et remous
Nos songes fous
Inventent un nous
Entre chien et loup dans nos rêves déserts
L'amour a su combler les silences
Et nous, ses enfants nus, vierges de nos hiers,
Devenons toi et moi, lavés de nos enfers
Porte-moi
Au delà des angoisses
A l'appel du désir
Du coeur de nos fantasmes
Aux confins du plaisir
Que Dieu créa
Pour toi et moi
J'étais sans espoir, tu as changé mon sort
Offrant à ma vie une autre chance
Les mots ne sont que mots, les tiens vibraient si fort
Qu'en parlant à ma peau ils éveillaient mon corps
Aime-moi
Fais-moi l'amour encore
Encore et parle-moi
Pour que jusqu'aux aurores
Aux sources de nos joies
Mes jours se noient
Dans toi et moi.
♥ ♥
Paroles: Charles Aznavour. Musique: Jacques Revaux, Jean Pierre Bourtayre - 1994
mercredi 13 février 2013
" La nuit d'août " (La Muse et le Poète) Alfred de Musset
La nuit d'août
LA MUSE
Depuis que le soleil, dans l'horizon immense,
A franchi le Cancer sur son axe enflammé,
Le bonheur m'a quittée, et j'attends en silence
L'heure où m'appellera mon ami bien-aimé.
Hélas ! depuis longtemps sa demeure est déserte ;
Des beaux jours d'autrefois rien n'y semble vivant.
Seule, je viens encor, de mon voile couverte,
Poser mon front brûlant sur sa porte entr'ouverte,
Comme une veuve en pleurs au tombeau d'un enfant.
LE POÈTE
Salut à ma fidèle amie !
Salut, ma gloire et mon amour !
La meilleure et la plus chérie
Est celle qu'on trouve au retour.
L'opinion et l'avarice
Viennent un temps de m'emporter.
Salut, ma mère et ma nourrice !
Salut, salut consolatrice !
Ouvre tes bras, je viens chanter.
LA MUSE
Pourquoi, coeur altéré, coeur lassé d'espérance,
T'enfuis-tu si souvent pour revenir si tard ?
Que t'en vas-tu chercher, sinon quelque hasard ?
Et que rapportes-tu, sinon quelque souffrance ?
Que fais-tu loin de moi, quand j'attends jusqu'au jour ?
Tu suis un pâle éclair dans une nuit profonde.
Il ne te restera de tes plaisirs du monde
Qu'un impuissant mépris pour notre honnête amour.
Ton cabinet d'étude est vide quand j'arrive ;
Tandis qu'à ce balcon, inquiète et pensive,
Je regarde en rêvant les murs de ton jardin,
Tu te livres dans l'ombre à ton mauvais destin.
Quelque fière beauté te retient dans sa chaîne,
Et tu laisses mourir cette pauvre verveine
Dont les derniers rameaux, en des temps plus heureux,
Devaient être arrosés des larmes de tes yeux.
Cette triste verdure est mon vivant symbole ;
Ami, de ton oubli nous mourrons toutes deux,
Et son parfum léger, comme l'oiseau qui vole,
Avec mon souvenir s'enfuira dans les cieux.
LE POÈTE
Quand j'ai passé par la prairie,
J'ai vu, ce soir, dans le sentier,
Une fleur tremblante et flétrie,
Une pâle fleur d'églantier.
Un bourgeon vert à côté d'elle
Se balançait sur l'arbrisseau ;
Je vis poindre une fleur nouvelle ;
La plus jeune était la plus belle :
L'homme est ainsi, toujours nouveau.
LA MUSE
Hélas ! toujours un homme, hélas ! toujours des larmes !
Toujours les pieds poudreux et la sueur au front !
Toujours d'affreux combats et de sanglantes armes ;
Le coeur a beau mentir, la blessure est au fond.
Hélas ! par tous pays, toujours la même vie :
Convoiter, regretter, prendre et tendre la main ;
Toujours mêmes acteurs et même comédie,
Et, quoi qu'ait inventé l'humaine hypocrisie,
Rien de vrai là-dessous que le squelette humain.
Hélas ! mon bien-aimé, vous n'êtes plus poète.
Rien ne réveille plus votre lyre muette ;
Vous vous noyez le coeur dans un rêve inconstant ;
Et vous ne savez pas que l'amour de la femme
Change et dissipe en pleurs les trésors de votre âme,
Et que Dieu compte plus les larmes que le sang.
LE POÈTE
Quand j'ai traversé la vallée,
Un oiseau chantait sur son nid.
Ses petits, sa chère couvée,
Venaient de mourir dans la nuit.
Cependant il chantait l'aurore ;
Ô ma Muse, ne pleurez pas !
À qui perd tout, Dieu reste encore,
Dieu là-haut, l'espoir ici-bas.
LA MUSE
Et que trouveras-tu, le jour où la misère
Te ramènera seul au paternel foyer ?
Quand tes tremblantes mains essuieront la poussière
De ce pauvre réduit que tu crois oublier,
De quel front viendras-tu, dans ta propre demeure,
Chercher un peu de calme et d'hospitalité ?
Une voix sera là pour crier à toute heure :
Qu'as-tu fait de ta vie et de ta liberté ?
Crois-tu donc qu'on oublie autant qu'on le souhaite ?
Crois-tu qu'en te cherchant tu te retrouveras ?
De ton coeur ou de toi lequel est le poète ?
C'est ton coeur, et ton coeur ne te répondra pas.
L'amour l'aura brisé ; les passions funestes
L'auront rendu de pierre au contact des méchants ;
Tu n'en sentiras plus que d'effroyables restes,
Qui remueront encor, comme ceux des serpents.
Ô ciel ! qui t'aidera ? que ferai-je moi-même,
Quand celui qui peut tout défendra que je t'aime,
Et quand mes ailes d'or, frémissant malgré moi,
M'emporteront à lui pour me sauver de toi ?
Pauvre enfant ! nos amours n'étaient pas menacées,
Quand dans les bois d'Auteuil, perdu dans tes pensées,
Sous les verts marronniers et les peupliers blancs,
Je t'agaçais le soir en détours nonchalants.
Ah ! j'étais jeune alors et nymphe, et les dryades
Entr'ouvraient pour me voir l'écorce des bouleaux,
Et les pleurs qui coulaient durant nos promenades
Tombaient, purs comme l'or, dans le cristal des eaux.
Qu'as-tu fait, mon amant, des jours de ta jeunesse ?
Qui m'a cueilli mon fruit sur mon arbre enchanté ?
Hélas ! ta joue en fleur plaisait à la déesse
Qui porte dans ses mains la force et la santé.
De tes yeux insensés les larmes l'ont pâlie ;
Ainsi que ta beauté, tu perdras ta vertu.
Et moi qui t'aimerai comme une unique amie,
Quand les dieux irrités m'ôteront ton génie,
Si je tombe des cieux, que me répondras-tu ?
LE POÈTE
Puisque l'oiseau des bois voltige et chante encore
Sur la branche où ses oeufs sont brisés dans le nid ;
Puisque la fleur des champs entr'ouverte à l'aurore,
Voyant sur la pelouse une autre fleur éclore,
S'incline sans murmure et tombe avec la nuit,
Puisqu'au fond des forêts, sous les toits de verdure,
On entend le bois mort craquer dans le sentier,
Et puisqu'en traversant l'immortelle nature,
L'homme n'a su trouver de science qui dure,
Que de marcher toujours et toujours oublier ;
Puisque, jusqu'aux rochers tout se change en poussière ;
Puisque tout meurt ce soir pour revivre demain ;
Puisque c'est un engrais que le meurtre et la guerre ;
Puisque sur une tombe on voit sortir de terre
Le brin d'herbe sacré qui nous donne le pain ;
Ô Muse ! que m'importe ou la mort ou la vie ?
J'aime, et je veux pâlir ; j'aime et je veux souffrir ;
J'aime, et pour un baiser je donne mon génie ;
J'aime, et je veux sentir sur ma joue amaigrie
Ruisseler une source impossible à tarir.
J'aime, et je veux chanter la joie et la paresse,
Ma folle expérience et mes soucis d'un jour,
Et je veux raconter et répéter sans cesse
Qu'après avoir juré de vivre sans maîtresse,
J'ai fait serment de vivre et de mourir d'amour.
Dépouille devant tous l'orgueil qui te dévore,
Coeur gonflé d'amertume et qui t'es cru fermé.
Aime, et tu renaîtras ; fais-toi fleur pour éclore.
Après avoir souffert, il faut souffrir encore ;
Il faut aimer sans cesse, après avoir aimé.
Depuis que le soleil, dans l'horizon immense,
A franchi le Cancer sur son axe enflammé,
Le bonheur m'a quittée, et j'attends en silence
L'heure où m'appellera mon ami bien-aimé.
Hélas ! depuis longtemps sa demeure est déserte ;
Des beaux jours d'autrefois rien n'y semble vivant.
Seule, je viens encor, de mon voile couverte,
Poser mon front brûlant sur sa porte entr'ouverte,
Comme une veuve en pleurs au tombeau d'un enfant.
LE POÈTE
Salut à ma fidèle amie !
Salut, ma gloire et mon amour !
La meilleure et la plus chérie
Est celle qu'on trouve au retour.
L'opinion et l'avarice
Viennent un temps de m'emporter.
Salut, ma mère et ma nourrice !
Salut, salut consolatrice !
Ouvre tes bras, je viens chanter.
LA MUSE
Pourquoi, coeur altéré, coeur lassé d'espérance,
T'enfuis-tu si souvent pour revenir si tard ?
Que t'en vas-tu chercher, sinon quelque hasard ?
Et que rapportes-tu, sinon quelque souffrance ?
Que fais-tu loin de moi, quand j'attends jusqu'au jour ?
Tu suis un pâle éclair dans une nuit profonde.
Il ne te restera de tes plaisirs du monde
Qu'un impuissant mépris pour notre honnête amour.
Ton cabinet d'étude est vide quand j'arrive ;
Tandis qu'à ce balcon, inquiète et pensive,
Je regarde en rêvant les murs de ton jardin,
Tu te livres dans l'ombre à ton mauvais destin.
Quelque fière beauté te retient dans sa chaîne,
Et tu laisses mourir cette pauvre verveine
Dont les derniers rameaux, en des temps plus heureux,
Devaient être arrosés des larmes de tes yeux.
Cette triste verdure est mon vivant symbole ;
Ami, de ton oubli nous mourrons toutes deux,
Et son parfum léger, comme l'oiseau qui vole,
Avec mon souvenir s'enfuira dans les cieux.
LE POÈTE
Quand j'ai passé par la prairie,
J'ai vu, ce soir, dans le sentier,
Une fleur tremblante et flétrie,
Une pâle fleur d'églantier.
Un bourgeon vert à côté d'elle
Se balançait sur l'arbrisseau ;
Je vis poindre une fleur nouvelle ;
La plus jeune était la plus belle :
L'homme est ainsi, toujours nouveau.
LA MUSE
Hélas ! toujours un homme, hélas ! toujours des larmes !
Toujours les pieds poudreux et la sueur au front !
Toujours d'affreux combats et de sanglantes armes ;
Le coeur a beau mentir, la blessure est au fond.
Hélas ! par tous pays, toujours la même vie :
Convoiter, regretter, prendre et tendre la main ;
Toujours mêmes acteurs et même comédie,
Et, quoi qu'ait inventé l'humaine hypocrisie,
Rien de vrai là-dessous que le squelette humain.
Hélas ! mon bien-aimé, vous n'êtes plus poète.
Rien ne réveille plus votre lyre muette ;
Vous vous noyez le coeur dans un rêve inconstant ;
Et vous ne savez pas que l'amour de la femme
Change et dissipe en pleurs les trésors de votre âme,
Et que Dieu compte plus les larmes que le sang.
LE POÈTE
Quand j'ai traversé la vallée,
Un oiseau chantait sur son nid.
Ses petits, sa chère couvée,
Venaient de mourir dans la nuit.
Cependant il chantait l'aurore ;
Ô ma Muse, ne pleurez pas !
À qui perd tout, Dieu reste encore,
Dieu là-haut, l'espoir ici-bas.
LA MUSE
Et que trouveras-tu, le jour où la misère
Te ramènera seul au paternel foyer ?
Quand tes tremblantes mains essuieront la poussière
De ce pauvre réduit que tu crois oublier,
De quel front viendras-tu, dans ta propre demeure,
Chercher un peu de calme et d'hospitalité ?
Une voix sera là pour crier à toute heure :
Qu'as-tu fait de ta vie et de ta liberté ?
Crois-tu donc qu'on oublie autant qu'on le souhaite ?
Crois-tu qu'en te cherchant tu te retrouveras ?
De ton coeur ou de toi lequel est le poète ?
C'est ton coeur, et ton coeur ne te répondra pas.
L'amour l'aura brisé ; les passions funestes
L'auront rendu de pierre au contact des méchants ;
Tu n'en sentiras plus que d'effroyables restes,
Qui remueront encor, comme ceux des serpents.
Ô ciel ! qui t'aidera ? que ferai-je moi-même,
Quand celui qui peut tout défendra que je t'aime,
Et quand mes ailes d'or, frémissant malgré moi,
M'emporteront à lui pour me sauver de toi ?
Pauvre enfant ! nos amours n'étaient pas menacées,
Quand dans les bois d'Auteuil, perdu dans tes pensées,
Sous les verts marronniers et les peupliers blancs,
Je t'agaçais le soir en détours nonchalants.
Ah ! j'étais jeune alors et nymphe, et les dryades
Entr'ouvraient pour me voir l'écorce des bouleaux,
Et les pleurs qui coulaient durant nos promenades
Tombaient, purs comme l'or, dans le cristal des eaux.
Qu'as-tu fait, mon amant, des jours de ta jeunesse ?
Qui m'a cueilli mon fruit sur mon arbre enchanté ?
Hélas ! ta joue en fleur plaisait à la déesse
Qui porte dans ses mains la force et la santé.
De tes yeux insensés les larmes l'ont pâlie ;
Ainsi que ta beauté, tu perdras ta vertu.
Et moi qui t'aimerai comme une unique amie,
Quand les dieux irrités m'ôteront ton génie,
Si je tombe des cieux, que me répondras-tu ?
LE POÈTE
Puisque l'oiseau des bois voltige et chante encore
Sur la branche où ses oeufs sont brisés dans le nid ;
Puisque la fleur des champs entr'ouverte à l'aurore,
Voyant sur la pelouse une autre fleur éclore,
S'incline sans murmure et tombe avec la nuit,
Puisqu'au fond des forêts, sous les toits de verdure,
On entend le bois mort craquer dans le sentier,
Et puisqu'en traversant l'immortelle nature,
L'homme n'a su trouver de science qui dure,
Que de marcher toujours et toujours oublier ;
Puisque, jusqu'aux rochers tout se change en poussière ;
Puisque tout meurt ce soir pour revivre demain ;
Puisque c'est un engrais que le meurtre et la guerre ;
Puisque sur une tombe on voit sortir de terre
Le brin d'herbe sacré qui nous donne le pain ;
Ô Muse ! que m'importe ou la mort ou la vie ?
J'aime, et je veux pâlir ; j'aime et je veux souffrir ;
J'aime, et pour un baiser je donne mon génie ;
J'aime, et je veux sentir sur ma joue amaigrie
Ruisseler une source impossible à tarir.
J'aime, et je veux chanter la joie et la paresse,
Ma folle expérience et mes soucis d'un jour,
Et je veux raconter et répéter sans cesse
Qu'après avoir juré de vivre sans maîtresse,
J'ai fait serment de vivre et de mourir d'amour.
Dépouille devant tous l'orgueil qui te dévore,
Coeur gonflé d'amertume et qui t'es cru fermé.
Aime, et tu renaîtras ; fais-toi fleur pour éclore.
Après avoir souffert, il faut souffrir encore ;
Il faut aimer sans cesse, après avoir aimé.
Salon :
Le grenier des poètes
"La sagesse des poètes" - Saysamone Amphonesinh
La sagesse des poètes
On dit que les poètes ont des yeux fascinants
Que leur regard est plus sensible et plus perçant
Qu'ils savent entendre ce que nul ne sait entendre
Qu'ils ont l'esprit plus large, qu´ils ont le cœur plus tendre
Que vous soyez monarque, manant ou miséreux
Le poète vous regarde avec les mêmes yeux
Il chante le bonheur, les âmes en déshérence
Sa petite musique a un parfum d'enfance
Lorsque règne l'horreur, lorsque la guerre gronde
C´est bien toi, poète, la sagesse du monde
Toi seul connais les mots pour ranimer la flamme
Pour chanter la nature et la beauté des femmes
Que leur regard est plus sensible et plus perçant
Qu'ils savent entendre ce que nul ne sait entendre
Qu'ils ont l'esprit plus large, qu´ils ont le cœur plus tendre
Que vous soyez monarque, manant ou miséreux
Le poète vous regarde avec les mêmes yeux
Il chante le bonheur, les âmes en déshérence
Sa petite musique a un parfum d'enfance
Lorsque règne l'horreur, lorsque la guerre gronde
C´est bien toi, poète, la sagesse du monde
Toi seul connais les mots pour ranimer la flamme
Pour chanter la nature et la beauté des femmes
Toi seul connais les mots pour ranimer la flamme
Pour chanter la nature et la beauté des femmes
Les mots du poète débarbouillent l´horizon
Partout il est chez lui, la terre est sa maison
Il vous remet les clés d´un monde sans frontières
Il ouvre pour vous les portes de l'univers
Le poète puise dans le passé lointain
Des images pour faire chanter nos lendemains
Il nous donne la force de conjurer le sort
De surmonter le chagrin, de vaincre la mort
Pour chanter la nature et la beauté des femmes
Les mots du poète débarbouillent l´horizon
Partout il est chez lui, la terre est sa maison
Il vous remet les clés d´un monde sans frontières
Il ouvre pour vous les portes de l'univers
Le poète puise dans le passé lointain
Des images pour faire chanter nos lendemains
Il nous donne la force de conjurer le sort
De surmonter le chagrin, de vaincre la mort
Lorsque règne l'horreur, lorsque la guerre gronde
C´est bien toi, poète, la sagesse du monde
Toi seul connais les mots pour ranimer la flamme
Pour chanter la nature et la beauté des femmes
C´est bien toi, poète, la sagesse du monde
Toi seul connais les mots pour ranimer la flamme
Pour chanter la nature et la beauté des femmes
Toi seul connais les mots pour ranimer la flamme
Pour chanter la nature et la beauté des femmes
Pour chanter la nature et la beauté des femmes
Pour chanter la nature et la beauté des femmes
Saysamone Amphonesinh
mardi 12 février 2013
"Invocation à la poésie" - André Marie de Chénier, dit André Chénier
INVOCATION A LA POÉSIE
Nymphe tendre et vermeille, ô jeune Poésie!
Quel bois est aujourd'hui ta retraite choisie?
Quelles fleurs, près d'une onde où s'égarent tes pas,
Se courbent mollement sous tes pieds délicats?
Où faut-il te chercher? Vois la saison nouvelle!
Sur son visage blanc quelle pourpre étincelle!
L'hirondelle a chanté. Zéphire est de retour.
Il revient en dansant. Il ramène l'amour,
L'ombre, les prés, les fleurs: c'est sa douce famille.
Et Jupiter se plaît à contempler sa fille,
Cette terre où partout, sous tes doigts gracieux,
S'empressent de germer des vers mélodieux.
Le fleuve qui s'étend dans les vallons humides
Roule pour toi des vers doux, sonores, liquides.
Des vers, s'ouvrant en foule aux regards du soleil,
Sont ce peuple de fleurs au calice vermeil.
Et les monts, en torrents blanchissent leur cimes,
Lancent des vers brillants dans le fond des abîmes.
André CHÉNIER (1762-1794)
Salon :
Le grenier des poètes
" Poésie " de GIOVANNI MARRADI en compagnie d´une myriade de "POÈTE" en citation
« Il ne faut écrire qu'au moment où
chaque fois que tu trempes ta plume dans l'encre,
un morceau de ta chair reste dans
l'encrier. »
Tolstoï
« On ne peut être poète sans quelque folie. »
Démocrite
« Libre est la race des poètes. »
Démosthène
« Les peintres et les poètes ont toujours eu le droit de tout oser. »
Horace
« Touché par l’amour, tout homme devient poète. »
Platon
« Le poète doit être un professeur d’espérance. »
Jean Giono
« Poète ? Nouveau-né à tout âge. »
Alain Bosquet
« Un excellent jardinier vaut un excellent poète. »
Alphonse Karr
« Le poète est celui qui tout au long de son existence conserve le don de s’émerveiller. »
André Lhote
« Les poètes nous aident à aimer. »
Anatole France
« Le poète se souvient de l'avenir. »
Jean Cocteau
« Le poète jouit de cet incomparable privilège, qu'il peut à sa guise être lui-même et autrui. »
Charles Baudelaire
« Ah ! Il y a tant de choses entre le ciel et la terre que les poètes sont seuls à avoir rêvées. »
Friedrich Nietzsche
« Le poète fait comme la nature : il donne la vie à ce qui n'a pas vécu. »
Pierre Louÿs
« Le poète en mélancolie pleure de n'être plus enfant. »
Nérée Beauchemin
« Les vrais poètes sont toujours prophètes. »
Pierre Leroux
« Dieu n'est-il pas le poète suprême en tant qu'il improvise les mondes ? »
Vladimir Jankélévitch
« La société a besoin de poètes, comme la nuit a besoin d'étoiles. »
Stanislas de Boufflers
« Le poète fait abstraction de la réalité, alors,
ce rêveur compte les étoiles et va même jusqu'à les imaginer. »
Giacomo Bardi
« Le véritable poète a pour vocation d'accueillir en lui la splendeur du monde. »
Johann Wolfgang von Goethe
« La poésie a toujours été dans le monde arabe un pouvoir, et prince le poète. »
Salah Stétié
« Qu'est-ce qu'un poète ? - Celui qui rêve et fait rêver. »
Jean-Claude Lalanne-Cassou
« Tous les grands poètes ont écrit à dix-sept ans ;
les plus grands sont ceux qui parvinrent à le faire oublier. »
Raymond Radiguet
« Se jeter dans les extrêmes, voilà la règle du poète.
Garder en tout un juste milieu, voilà le bonheur. »
Denis Diderot
« Le poète épouse la nature, et la nature lui offre ses fruits, qu’il met en mots. »
Marie Darrieussecq
« La femme nous rend poète ; l’enfant nous rend philosophe. »
Malcolm de Chazal
« Lisez donc les poètes, Leurs poèmes constituent un univers en suspens. »
Léon-Paul Fargue
« Les poètes sont des Christs et ils versent leur sang pour nous. »
Jean Pommier
* * * * * * * * * * * *
« Les poètes comptent leurs pieds avec leurs doigts. »
Frédéric Dard
lundi 11 février 2013
" Ô dis-moi .... "
Ô
dis-moi ....
Mon
Poète Ô dis-moi, des mots doux, ta tendresse
Que je suis cette voix, ton étoile du ciel
Muse douce et fidèle, éternelle étincelle
À la vie à la mort , indomptable Maîtresse
Que je suis cette voix, ton étoile du ciel
Muse douce et fidèle, éternelle étincelle
À la vie à la mort , indomptable Maîtresse
J´ai
toujours tu cela, et là je fais un voeu
Mais sais-tu Ô mon Dieu, écoute ce refrain
Combien Ô j´aimerais d´un soupir mélodieux
Que s´épanouissent riches alexandrins
Mais sais-tu Ô mon Dieu, écoute ce refrain
Combien Ô j´aimerais d´un soupir mélodieux
Que s´épanouissent riches alexandrins
Alors
écoute-moi, moi l´élève insolente
Et si tu m´apprenais, avec grâce, sans trêve
Le temps de cette prose à l´âme chancelante
À écrire des vers, mes poussières de rêves
Et si tu m´apprenais, avec grâce, sans trêve
Le temps de cette prose à l´âme chancelante
À écrire des vers, mes poussières de rêves
Mon
Poète Ô dis-moi, et si tu me prêtais
Le temps d´un poème, ta plume au mois de mai
Tout en moi frissonne, alors rien que pour toi
Sur l´écume du jour, du bout de mes émois
Le temps d´un poème, ta plume au mois de mai
Tout en moi frissonne, alors rien que pour toi
Sur l´écume du jour, du bout de mes émois
je
ferai trémousser mille perles de brume
La foi d´une cascade irisée d´attentions
Un exquis de vagues contant us et coutumes
Et fleurir un frisson en rimes et en chansons
La foi d´une cascade irisée d´attentions
Un exquis de vagues contant us et coutumes
Et fleurir un frisson en rimes et en chansons
Et
maintenant dis-moi, t´avouant ma passion
Faisant des ronds dans l´eau et dessins sur le sable
Aurai-je su vraiment, dans ce silence affable
Conjuger le verbe, décliner l´émotion
Faisant des ronds dans l´eau et dessins sur le sable
Aurai-je su vraiment, dans ce silence affable
Conjuger le verbe, décliner l´émotion
Salon :
Mes mots couchés sur le sable
samedi 9 février 2013
" La première fleur de l’amandier " Pierre Menauteau
La première fleur de l´amandier
Il y avait un amandier
Qui sur le seuil de février
Croyait entendre par instants
Quelques légers bourdonnements.
- Merci, lui disent les
abeilles,
C’est toi le premier qui t’éveilles.
- Je serais le seul à
bourdonner ?
Il éveille alors le verger,
Il éveille les papillons,
Il éveille aussi les bourdons.
Il éveille enfin le poète
Qui sent bourdonner dans sa tête
Au-delà de cet amandier
Tous les vergers de février.
Pierre Menauteau
Salon :
Le grenier des poètes
vendredi 8 février 2013
" ♥ ... Elixir d´ Amour ... ♥ - Retrouvailles" * * * Michel Pepe * * * ♥ ♥ ♥ ainsi que quelques " Fleurs d´Amour " en citation ... ♥ ♥ ♥
« L'amour, une fois qu'il a germé, donne des racines qui ne finissent plus de croître. »
Antoine de Saint-Exupéry
♥ ♥ ♥
« En aimant un être, nous touchons parfois à l'amour infini, à cet état d'être, idéal et universel. »
Laurence Maron
♥ ♥ ♥
« Penser est beau, prier est mieux, aimer est tout. »
Elisabeth Leseur
♥ ♥ ♥
lundi 4 février 2013
" Se voir le plus possible ... " Alfred de Musset & "Rêverie" Claude Debussy
Se voir le plus possible
...
Se voir le plus possible et s´aimer seulement,
Sans ruse et sans détours, sans honte ni mensonge,
Sans qu´un désir nous trompe, ou qu´un remords nous ronge,
Vivre à deux et donner son cœur à tout moment ;
Respecter sa pensée aussi loin qu´on y plonge,
Faire de son amour un jour au lieu d´un songe,
Et dans cette clarté respirer librement -
Ainsi respirait Laure et chantait son amant.
Vous dont chaque pas touche à la grâce suprême,
C´est vous, la tête en fleurs, qu´on croirait sans souci,
C´est vous qui me disiez qu´il faut aimer ainsi.
Et c´est moi, vieil enfant du doute et du blasphème,
Qui vous écoute, et pense, et vous réponds ceci :
Oui, l´on vit autrement, mais c´est ainsi qu'on aime.
Alfred de Musset
Se voir le plus possible et s´aimer seulement,
Sans ruse et sans détours, sans honte ni mensonge,
Sans qu´un désir nous trompe, ou qu´un remords nous ronge,
Vivre à deux et donner son cœur à tout moment ;
Respecter sa pensée aussi loin qu´on y plonge,
Faire de son amour un jour au lieu d´un songe,
Et dans cette clarté respirer librement -
Ainsi respirait Laure et chantait son amant.
Vous dont chaque pas touche à la grâce suprême,
C´est vous, la tête en fleurs, qu´on croirait sans souci,
C´est vous qui me disiez qu´il faut aimer ainsi.
Et c´est moi, vieil enfant du doute et du blasphème,
Qui vous écoute, et pense, et vous réponds ceci :
Oui, l´on vit autrement, mais c´est ainsi qu'on aime.
Alfred de Musset
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