« Les rêves , les désirs et les espoirs sont les étoiles de nos vies. » Michel Bouthot - Selon la légende des Indiens d’Amérique : « Pour que votre rêve se réalise, murmurez-le à un papillon. Sur ses ailes, il montera au ciel et se réalisera car les papillons sont les messagers du Grand Esprit. » - « Il n y a qu´une chose qui puisse rendre un rêve impossible : la peur d échouer. » Paolo Coelho

jeudi 28 novembre 2013

" Femme en Arabesque "



Femme en Arabesque

Chute sensuelle
Intimité devinée
Essence de femme

Dans l´esquisse d´une aurore
Poésie Dieu créa !


laurence

mardi 26 novembre 2013

L'amoureuse - Paul Éluard



L´amoureuse

Elle est debout sur mes paupières
Et ses cheveux sont dans les miens,
Elle a la forme de mes mains,
Elle a la couleur de mes yeux,
Elle s'engloutit dans mon ombre
Comme une pierre sur le ciel.

Elle a toujours les yeux ouverts
Et ne me laisse pas dormir.
Ses rêves en pleine lumière
Font s'évaporer les soleils
Me font rire, pleurer et rire,
Parler sans avoir rien à dire.

Paul  Éluard

vendredi 22 novembre 2013

"Le vieux rosier" de Pierre Menanteau sur "Stolen Kiss" d´ERNESTO CORTAZAR

 
Le vieux rosier

Quand pourrai-je me reposer ?
Dit le rosier,
J'ai tant de roses, tant de roses ...
C'est en hiver qu'il se repose.

Sait-il alors qu'il a porté
Le poids léger du mois de mai
Sait-il encor qu'une autre année
En décembre il portait trois roses

O vieux rosier, ce poids léger,
Accepte-le comme un poète
Qui, sous la blancheur de sa tête,
Voit s'épanouir la beauté !

Pierre Menanteau

jeudi 21 novembre 2013

"Une Rose d´Automne... poudrée des frimas du jour "

« Une rose d'automne est plus qu'une autre exquise. »

 

Théodore Agrippa d'Aubigné

lundi 18 novembre 2013

" Le jazz " citation d´Andrée Maillet sur " If You Leave Me Now " du European Jazz Trio



« Le jazz est vif, douloureux, doux, tendre, lent ; il apaise, il bouleverse, 
c'est de la musique et ce qu'il rythme est vrai, c'est le pouls de la vie. »
 
Andrée Maillet - Extrait de Les remparts de Québec


vendredi 15 novembre 2013

" Je ne sais pas " Lise Cassin

  
Je ne sais pas



Je ne sais pas
Si le souffle du vent retient la peur de vivre
S’il existe pour moi un espace où me rendre
Innocente ou coupable de ce « mal d’être » au monde
Je ne sais pas
Retenir le regard
Lumière au cœur des ombres en des lieux improbables
Mais je sais cet instant
Où tu m’ouvres les bras
Cette danse pour toi au secret des forêts
Cheveux tressés de feuilles dans l’odeur de la mousse
Je suis chêne et roseau
Et je sais que je t’aime


Je ne sais pas
Si les mots que je cueille peuvent écrire le poème
Paroles inachevées, si les lettres froissées trouveront un écho
Quand les mains portent traces des brûlures de l’encre
Je ne sais pas
Désarmer ces silences
Erosion sur la page lézardée des non-dits
Mais je sais cet instant
Où tu me reconnais
Quand nos pas accordés font chanter les galets
J’entends la soie des vagues bercer les coquillages
Je suis l
algue et la dune
Et je sais que je t’aime


Je ne sais pas
Ce qui préserve et sauve, si la mort nous commence
Ou renvoie au néant nos folles espérances
Comme on jette à la mer les cendres refroidies
Je ne sais pas
Nommer cette confuse attente
Etincelle fragile dans un ciel d’absolu
Mais je sais cet instant
Où serrée contre toi
Je regarde le fleuve épouser le soleil
Quand les îles nacrées nous parlent de voyages
Je suis l’or et le bleu
Et je sais que je t’aime


Je ne sais pas
Les psaumes qui sont chemin de foi, je ne peux pas prier
Un Dieu qui se dérobe et ne me console pas
Quand lasse de chercher je suis au bord du vide
Je ne sais pas
Marcher dans les pas des prophètes
Ni quelle source d’eau claire donne vie éternelle
Mais je sais cet instant
Lorsque tes doigts déchiffrent
Où je crois au miracle dans le beau de l’accord
Je rejoins mon pays délivrée de la peur
Je suis l’orgue et le vent

Et je sais que je t’aime


Lise Cassin

jeudi 7 novembre 2013

" La mer m’a donné" - Georges Moustaki


La mer m’a donné

la mer m´a donné

sa carte de visite
pour me dire:" Je t´invite
à voyager.
J´ai de grands chevaux
à la crinière blanche
et puis j´ai dans ma manche
tant de bateaux.
J´ai du vent qui enivre
ceux qui veulent me suivre
dans l´illusion facile
de la douceur des îles.
Terres inconnues
où les filles les moins sages
vivent sur les rivages
à moitié nues
la mer m´a donné
une carte du monde
mystérieuse et ronde
comme un galet,
mais je t´ai trouvé
étendue sur le sable
fragile et désirable.
Je t´ai désirée.
Plus belle qu´un voyage
plus douce, plus sauvage
plus calme et plus cruelle
que la mer qui m´appelle.
Dans tes yeux ouverts
le ciel était bleu tendre
tu m´as laissé te prendre
comme on prend la mer,
comme on prend la mer.

Georges Moustaki