« Les rêves , les désirs et les espoirs sont les étoiles de nos vies. » Michel Bouthot - Selon la légende des Indiens d’Amérique : « Pour que votre rêve se réalise, murmurez-le à un papillon. Sur ses ailes, il montera au ciel et se réalisera car les papillons sont les messagers du Grand Esprit. » - « Il n y a qu´une chose qui puisse rendre un rêve impossible : la peur d échouer. » Paolo Coelho

lundi 28 février 2011

Rêves de galets


Rêves de galets
Confient leurs secrets de ciel
Au souffle du vent

***

Baisers papillons


laurence

dimanche 27 février 2011

Yiruma - Winter Sonata


 



Je vous offre cette délicieuse sonate parce qu´ici malgré le soleil c´est encore l´hiver...
Baiser papillon


laurence



samedi 26 février 2011

L´eau vive - Jovette Mimeault


 







  L´eau vive

Quand j'ai les idées embrumées et que j'ai l'impression de flotter dans un monde étrange qui ressemble au Pays de Nulle Part… Quand la souffrance se réveille et englue mes sentiments de gris et de noir… c'est que je suis souvent rendue au bout de mes forces! Je me suis laissée envahir par les tâches nombreuses et les chevaux de mon petit carrousel sont partis au galop! C'est le tintamarre dans ma tête.

J'ai trouvé un bon moyen pour me recentrer. Je me ferme les yeux et je visualise une rivière qui coule sereinement… je la suis en pensée jusqu'à la chute!
Je me laisse entraîner vers le “lac de la sérénité”… là où coule une belle cascade…

Je la laisse m'inonder et me mouiller toute entière! Elle me lave de tous mes soucis et j'en profite pour m'abreuver à celle-ci…
 l'automne de ma vie, l'arbre que je suis… a perdu sa plus belle feuille! Sa beauté, ses coloris chatoyants faisaient de celle-ci une feuille unique… 


 chaque fois que mes pensées se dirigent vers elle, je l'imagine rendue au pied de sa cascade déferlante, tendant “sa” joue de feuille… à la caresse de l'onde bienfaisante… La rivière l'a sûrement emmenée à cet endroit magnifique que j'aime à m'imaginer!
Un grand bonheur jamais ne meurt car il continue de nous crier des “Je t'aime” en signe de “requiem”

Me tenir tout près de l'eau vive et voir l'arc-en-ciel se dessiner… Imaginer des angelots qui voltigent de nuage en nuage… Voir la colombe de la Paix intérieure… battre des ailes juste pour moi… Toutes ces belles “pensées magiques” m'aident à me détendre et à retrouver le sourire confiant en la Vie!



 
C'est ainsi que je garde “l'espoir” bien vivant en moi. Que je me purifie les idées quand la grisaille m'envahit… Peu importe que je sois chez-moi plutôt que dans la nature car je la visualise! J'en fais une belle toile que je peux contempler quand je le veux… Sortez de votre “cadre! Venez me rejoindre! Â quand le rendez-vous?


 





Jovette Mimeault


jeudi 24 février 2011

citation du jour


On voit tellement de choses lorsqu´on ferme les yeux.

Dominique Lévy-Chédeville

lundi 21 février 2011

Plumes...



Plumes...

Besoin de bonheur ?
Ma plume t´offre son coeur
Ecoute son chant !

Signes d´un cigne
Petits plaisirs à l´aube
Au bord de l´étang

La plume te porte
Un petit bonheur t´attend
Pousse la porte

Plume dans le vent
Danse un rêve d´enfant
Poudré d´étoiles

Union de plumes
Bucolique liaison
Saison des amours




 Un tout grand MERCI à Sérerine Aubry pour ses plumes délicieuses...

Douce soirée et baiser papillon 

laurence






dimanche 20 février 2011

Boléro de Ravel - Maurice Béjart





La danse n'a plus rien à raconter : elle a beaucoup à dire!

La danse, un minimum d'explication, un minimum d'anecdotes,
et un maximum de sensations.

Maurice Béjart


samedi 19 février 2011

Les oiseaux-larmes - Janique Gionet


Les Oiseaux-larmes

Les larmes sont une sorte d’oiseaux
qui habitent le cœur des êtres.
Quelquefois, ils apparaissent en bande,
mais souvent, un seul d’entre eux prend son envolée
et vient se poser sur le bord d’une paupière.

S’envolant de nous, ces oiseaux-larmes entraînent, 
comme des pierres sous leurs ailes,
la douleur qui rend le cœur si lourd à porter.

Mais pour se rendre jusqu’à nos yeux, d’où ils s’échappent,
ils doivent lutter contre les vents de l’indifférence et de l’orgueil ;
ceux-là qui, quelques fois, attrapent les oiseaux dans un grand filet,
et les gardent prisonniers en une boule au centre de la gorge.

Ne capturons jamais les oiseaux-larmes… 
ce sont des messagers de notre cœur.
Ils ont quelque chose à dire et à montrer aux autres.
Les oiseaux-larmes chantent la beauté de notre être.


Lorsqu’un oiseau-larme jaillit des yeux d’un être 
pour se laisser glisser sur la joue,
cueillez-le délicatement d’un baiser…
Il donnera à vos lèvres des paroles d’amour


Janique Gionet


mercredi 16 février 2011

Perles de lune


Perles de lune
Tes étoiles scintillent
Sur l´épi du vent

Au coeur du coquillage
Coule le miel de l´amour


mardi 15 février 2011

citation du soir : Les mots les plus beaux...


Les mots les plus beaux sont encore ceux qui vibrent
dans le tabernacle des mains qui se cherchent.
  
Dominique Lévy-Chédeville

lundi 14 février 2011

Bonne Saint Valentin


À la Saint-Valentin,
Tous les vents sont marins


 



Je vous souhaite une douce fin de journée
et vous envoie un bouquet de baisers papillons

laurence

PS: Excusez-moi pour ce message si tardif mais la journée a été plus ou moins pénible : 01H30 passée en compagnie de mon très compétent dentiste. Heureusement pour moi, il super gentil, patient, charmant. Et ce qui ne gâche rien..., il a un regard chocolat et noisette délicieux et merveilleux!.... (*sourire*)

dimanche 13 février 2011

Le silence - Salvatore Adamo


Le silence

Qu'il était beau le silence
Quand il voulait tout dire
  Lorsque l'amour en partance
Nous promettait son empire
Lorsqu'au bout de nos errances
Nous nous trouvions enfin
Qu'il était beau le silence
Lorsque les mots étaient vains

Mais qu'il est lourd le silence
Quand il ne dit plus rien........Plus rien

Quand chacun dans sa nuit
Attend l'aurore
Nous aimons-nous encore ?
À chacun ses regrets
Mais où aller.... Que faire ?
On ne peut plus se taire
Alors je dis ton nom
Et toi tu dis Amour
Et moi je te réponds
Vieillirons-nous un jour?? 

Qu'il était beau le silence
Quand il sous-entendait
Une infinie concordance
De tous nos rêves secrets
C'est vrai qu'il était d'or
Et de poussière d'étoiles
Riche de tous les accords
Des choeurs des cathédrales
 
On s'attend tous les soirs
Sur le quai des départs
Veux-tu qu'on lève l'ancre ?
Vers de clairs lendemains 
Mais qu'est-ce qui nous retient
Cloués la peur au ventre ?
Alors je dis ton nom
Et toi tu dis Amour
 Et moi je te réponds
Vieillirons-nous un jour ?

Qu'il étai beau le silence
Qu'il était beau le silence
***

 



Le silence permet de trouver son destin.
Lao Tseu

La plus grande révélation est le silence.
Lao Tseu

Dieu est l´ami du silence. Les arbres, les fleurs et l´herbe poussent en silence. Regarde les étoiles, la lune et le soleil, comment ils se meuvent en silence.
Mère Teresa 


samedi 12 février 2011

Les sept merveilles du monde

 
Les sept merveilles du monde

Un professeur de géographie demanda à un groupe d'étudiants:

“Faites-moi une liste de ce que vous considérez être les 7 merveilles du monde actuel.”
 
Malgré quelques désaccords, la majorité d'entre eux répondit:
 
1 - Les grandes pyramides d'Egypte
 
2 - Le Taj Mahal
 
3 - Le Grand Canyon
 
4 - Le Canal de Panama
 
5 - L'Empire State building
 
6 - La Basilique St-Pierre
 
7 - La grande muraille de Chine
 
Alors que le professeur ramassait les réponses, elle se rendit compte qu'une élève n'avait pas encore remis sa feuille. Elle lui demanda si elle éprouvait de la difficulté à terminer sa liste.
 
L'élève lui répondit : “Oui, un peu. Je n'arrivais pas à me décider car il y en a tellement.”
 
Le professeur lui répondit : “Hé bien, dis-nous ce que tu as trouvé et peut-être que nous pourrons t'aider.”
 
La jeune fille hésita, puis commença sa lecture:
 
“Je crois que les 7 merveilles du monde sont:

1 - Le toucher
 
2 - Le goût
 
3 - La vue
 
4 - L'ouïe
 
elle hésita un peu, puis ajouta . . .
 
5 - Les sentiments
 
6 - Le rire
 
7 - L'amour
 
On aurait pu entendre une épingle tomber tellement le silence dans la classe était grand.
 
Toutes ces choses que nous ne remarquons plus, tellement elles sont “simples et ordinaires”
sont en réalité, des merveilles.

Souvenez-vous que les choses les plus précieuses de la vie ne peuvent s'acheter.
 
texte et photos trouvés sur le net
 

jeudi 10 février 2011

Ernesto Cortazar - Forever You And I

  

Je vous souhaite une nuit douce et étoilée de bonheur et rêves merveilleux 

À demain...

Baiser papillon

laurence


mercredi 9 février 2011

Sur la plage - Émile Blémont (1839-1927)



Sur la plage

 La plage étincelle, fume
Et retentit, vaste enclume
Que les vagues et le vent
Couvrent de bruit et d'écume.
Je vais, selon ma coutume,
Le long du galet mouvant,
Les yeux au large, rêvant
Quelque rêve décevant
Salé de fraîche amertume.
Avec leurs doux cris joyeux
Et leurs mines ingénues,
De beaux enfants, jambes nues,
Se mouillent à qui mieux mieux.
De loin, les suit et les gronde
Une vieille grand-maman.
Une jeune femme blonde
Lit toute seule un roman.
Les légères mousselines
Des nuages vagabonds
Se déchirent aux collines.
Les grandes vagues félines
Se cabrent, puis font des bonds.
Et je contemple l'abîme ;
Et je voudrais, âme et corps,
Me mêler aux longs accords
Qui roulent de cime en cime.

Emile Blémont

mardi 8 février 2011

"Royales roses" sur un concerto pour flûte de Vivaldi





Page Blanche - DUO Mary et laurence


Page Blanche

Comme les feuilles étoilées de beauté
Qui à l´automne prennent le vent,
Je te laisse t´envoler librement,
Loin de mes innocents sentiments.
À tes mots aux senteurs de printemps
Mon coeur, à clé, la porte à fermé
Seul, dans ton monde tu emportes
Les cendres de toutes mes souffrances.
Avec toi, mes multiples tourments
Dans le désert se sont exilés.
En ce jour pleinement je respire.
Mon coeur s´est enfin libéré.
Heureuse de cette sérénité retrouvée,
À présent, ma plume ici je dépose.
Sans toi, sans taches, Pureté blanche,
Page lavée, devenue sublime élégance,
Couchée dans le lit de la transparence.
Renaissante dans la paix *, ma croyance,
Sera la page de ma délivrance.
Page nouvelle au parfum d´espérance.
Page Blanche !


lundi 7 février 2011

Les femmes - Mario Pelchat





LES FEMMES

Les femmes c'est plus beau que les étés
Sous les plages ensoleillés
Pourquoi ne pas l'avouer
C'est plus beau que les hivers
Quand la neige blanchit la terre

Les femmes c'est les couleurs de l'automne
Quand les papillons s'envolent
À l'heure ou l'amour se donne
C'est le parfum du printemps
Quand renaissent les sentiments


Te quiero
Vivir solamente di amor
Solo por amor
Te quiero
Vivir solamente di amor
Solo por amor


Les femmes c'est la fureur des lionnes
Sur la trahison d'un homme
Et si un jour elles pardonnent
C'est le retour des cigognes
Quand elles arrêtent leur vol


Les femmes c'est la tendresse des louves
Le jour ou elles se découvrent
Mais quand elles feront la guerre
C'est la violence des front aires
La force de la lumière


Te quiero
Vivir solamente di amor
Solo por amor
Te quiero
Vivir solamente di amor
Solo por amor


Les femmes c'est plus beau que la musique
C'est comme un piano magique
Qui s'inventerait des gammes
Sur les notes bleu de larmes
Qui coulent sur les joues des femmes


Les femmes c'est le plus beau des pays
Un soleil d'Andalousie
C'est une terre africaine
Sous les vents qui se déchaînent
C'est la douceur italienne


Te quiero
Vivir solamente di amor
Solo por amor
Te quiero
Vivir solamente di amor
Solo por amor


Les femmes c'est la plus belle des couleurs
C'est le rouge quand elles ont peur
C'est le blanc quand elles se donnent
Le rose quand elles nous pardonnent
De n'être seulement que des hommes




samedi 5 février 2011

Légende - La fée des fleurs

La Fée des fleurs

Une vieille légende roumaine dit que lorsque tout ce qui vit prit sa forme et sa dénomination définitive, seul l’homme fut mécontent car la terre lui semblait toute noire et déserte. Il sentait que quelque chose manquait pour que sa vie devînt belle et heureuse. La fée aux fleurs apparut et, en entendant ses lamentations, lui dit :
-        Je vais couvrir la terre d’une parure originale qui serait à jamais ta consolation.
A un signe de sa baguette magique, des fleurs en grand nombre sortirent soudain de terre et vinrent se ranger les unes auprès des autres. La fée trempa alors sa plume magique dans les couleurs de l’arc-en-ciel et donna à chacune une coloration différente. Sa plume fit merveille et bientôt toute la terre se trouva couverte d’une multitude de fleurs de toutes sortes.
        Les fiers chrysanthèmes purent s’enorgueillir de leurs robes éclatantes et multicolores, les roses de leurs pétales semblables à du velours, les œillets, les jasmins, les lilas, les giroflées de leurs tons chauds et leur suave parfum. Ce fut ensuite le tour des craintives pensées, des timides violettes, si timides qu’elles se cachent derrière leurs feuilles, des campanules et de leurs sœurs les humbles fleurs des champs. En même temps, la fée donnait à chacune d’elles un nom et lui fixait le lieu de résidence qui serait désormais le sien. S’alignant sagement, toutes ces fleurs attendaient le moment de gagner leur nouvelle destination.
        Toujours peignant fleur après fleur, la fée se trouva nez à nez avec un rayon de soleil qui l’observait depuis longtemps et l’avait suivie tout au long de ses pérégrinations.
-Mon bon père Soleil, aimerait, lui dit-il, faire quelque chose pour l’humanité. Il souhaitait qu’une fleur à sa ressemblance soit comme lui revêtue d’or pour apporter sa lumière aux humains durant les journées grises où, caché par les nuages, il demeure invisible.
        La fée, trempant aussitôt sa plume dans la poudre d’or en recouvrit le tournesol qu’on appela désormais le «  grand soleil ».
        Un enfant lui demanda ensuite d’inventer une fleur particulièrement belle, pour l’offrir à sa maman. Après avoir réfléchi, la fée choisit le blanc qui est la couleur des candides pensées de l’enfance et , voulant dépeindre la douceur d’un sourire maternel, créa le lys qui est et restera à jamais le symbole de l’innocence.
        Lorsque toutes ces fleurs furent prêtes pour réconforter les pauvres humains, on entendit, venant de très loin, de sous un amas de neige, comme un soupir d’enfant abandonnée :
-Je suis la seule à avoir été oubliée, bonne fée, disait une petite voie plaintive, et je suis restée sans couleur et sans nom. Lorsque mes sœurs se disperseront sur la terre pour accomplir leur mission et que leur beauté réjouira les regards, moi je resterai ici et personne ne le saura.
        Tout émue, la fée répondit :
-        Ne sois pas malheureuse, petite fleur. Toi, qui es la dernière, tu seras la première. Parce que tu as été oublié, petit perce-neige, c’est toi qui, avec tes clochettes toutes blanches, seras chargé d’annoncer la venue du Printemps. A ta vue, tous se réjouiront.
Et c’est depuis ce temps-là que ces fleurs poussent aux quatre coins de la terre et qu’elles emplissent de joie le cœur de tous les hommes épris de beauté.

Extrait de 65 Légendes et Récits au tour du monde
- Collection « Contes à rêver » - Librairie Duponchelle

Citation du jour



 Le poète choisit, élit, dans la masse du monde,
ce qu´il lui faut préserver, chanter, sauver,
et qui s´accorde à son chant

Edouard Glissant - L´art poétique

Contre vents et marées - Françoise Hardy


CONTRE VENTS ET MARÉES

Oublie les apparences
Le silence
N'est jamais immobile
Toute attente a un sens
Aie confiance
Imagine
Les forces en présence
Continue ton effort
Pense au but, cherche encore
Le monde et toi
Êtes soumis à des lois
Songes-y quelquefois
Avant que tu t'élances
Que tu danses
Que tu coures sur ton fil
Que tes belles évidences
Ta violence
Tombent en ruines
Bien des deuils t'attendent
Tu dois juste avancer
Regarder sans tricher
La vérité
Suivre ta route
Coûte que coûte
Contre vents et marées
Si nul n'échappe à ces orages
Qui balayent au passage
Les repères
Qui éteignent la lumière
Dans la nuit noire
Tôt ou tard
Va briller un espoir
Et germer ta victoire
Arme-toi de patience
La souffrance
N'est jamais inutile
Elle élève en silence
Tisse les fils
Invisibles
D'une autre naissance
Vois la mer qui se calme
Le soleil dans les arbres
Sèche tes larmes
Sois vivant, reste vrai
Contre vents et marées

***

"Tous les jours j'apprends à espérer"
Françoise Hardy - Paroles de la chanson Celui que tu veux


vendredi 4 février 2011

Au gré des galets (extrait) - Paul Bergèse




Au gré des galets

Il en avait assez
de rouler
de torrents en ravines.
Le galet s'est calé
entre les deux racines,
deux bouées
qu'un vieil arbre
a voulu lui lancer.

Du fond de son sommeil,
le galet,
inerte et glacé,
appelle le soleil.
Devenir lézard gris
à la gorge battante.

Au lever du jour,
le galet porte la trace
d'un rayon de lune brisé.

Paul Bergèse

Ernesto Cortazar - Forget me not






Danse avec la mer...


Danse avec la mer...

Prendre en ce doux matin le chemin de la mer
Mais au bord du rivage ne pas encore me dévoiler
Amoureuse vers toi prudemment m´approcher
En douceur et bonheur délicieusement m´y plonger
Au large de tes bras, m´ouvrir à toi, corps et âme me lover
Oh... Toi ma mer, douce et tendre, ma Baltique nourricière
En toi malgré toutes mes peurs, je peux me confier
Je peux m´abandonner et le dernier voile laisser tomber
Enfin prendre le temps de ne plus rien penser
Me permettre, précieux instants fragiles, d´oublier
Sans aucune retenue oser la liberté du laisser-aller
Au coeur de tes vagues, tremblante me bercer
Au creux de ton âme, troublante, t´embrasser
Au fond de tes yeux, étoiles nacrées, me noyer
Au creux de tes bras, empressée, m´offrir et danser
Danser, danser, sur cet air et d´elle encore Rêver...
 Au coeur de tes vagues, frémissante, me laisser caresser
Au seuil de ton intimité, voluptueuse me coucher
Au plus profond de ton toi, silencieuse t´aimer
Sirène de plume sans soie ni voix plus encore me protéger
Au creux de tes vagues divines nos coeurs écouter 
Sur ta pudeur délicatement déposer mes baisers
Bonheur sont ces langoureux pas de danse enlacés sans parler
Danser, danser, et sans cesse continuer encore à elle Rêver...
Sereine, généreuse, sublime dans tes bras enfin exister
Jamais ne perdre de vue la tendresse, tout partager
Oh... Toi ma mer, douce et tendre, ma Baltique nourricière
Tu n´es que pureté, voie lactée de beauté, immensité, éternité
Exquise et merveilleuse liberté, suprême Océan de Sérénité !
Maintenant au clair de la lune le temps venu est de nous quitter
Mais demain je te promets qu´en toi je reviendrai m´émerveiller
Sur cet air de Rêver... et en secret recommencer à danser
Avant de te quitter, cueillir un galet, petit trésor à garder
Et en son coeur discret soyeusement notre danse y déposer
Afin que puisse toujours et à jamais ton amour me protéger
Oh... Toi ma mer, douce et tendre, ma Baltique nourricière

Je t´aime